Article d’un membre : Ma cage - Contrôle, identité, privation, contrainte, permanence!

Article d’un membre : Ma cage - Contrôle, identité, privation, contrainte, permanence!

depuis Recon News

04 août 2022

Par MHBslave

À la demande de mon maître, MasterHairyBear, je prends la plume et partage avec vous mes impressions et mes émotions sur le port de la cage de chasteté que mon maître m'impose. Je vous livre donc toutes mes sensations physiques (sexuelles et sensuelles) mais aussi cérébrales et psychologiques (émotionnelles, appartenance et soumission). Mon maître souhaite également vous faire part de son point de vue et de son ressenti sur cette contrainte qu'il impose à son soumis, MHBslave (moi).

MHBslave – Lorsque je porte ma cage de chasteté, je ressens le contrôle que mon Maître exerce sur moi. Chaque tentative d'érection se confronte inévitablement aux barreaux de la cage et me rappelle constamment que mon Maitre est le seul à contrôler l'expression de mon excitation. Mon sexe, prisonnier de sa cage, rend concret et palpable, au quotidien, mon attachement et mon lien permanent à Mon Maitre.

Masterhairybear – En tant que maître de MHBslave, je suis fier de mon soumis, fier de son engagement et de son abnégation à me servir et à faire tout pour me satisfaire.

MHBslave - Cette cage est inévitablement la source des contraintes qui me sont imposées et que j'aime supporter. C'est un des aspects de ma soumission totale. Mon pénis doit rester confiné dans un tube trop petit qui l'empêche de grandir. Mon gland est en permanence arrêté sur le bout de ma cage, mes testicules sont obligés de rester sagement en place, ils sont écrasés, compressés, encerclés....

Masterhairybear - J'aime qu'il porte sa cage de chasteté, et je suis d'autant plus fier, qu'il n'a pas été facile de trouver le modèle parfaitement adapté à son anatomie. Grâce à ce modèle, mon soumis peut porter sa cage, son bijou de soumission, 24 heures sur 24, et ce pendant plusieurs jours. J'aime le fait que mon soumis ne puisse pas avoir d'érection ou de jouissance sans que ce plaisir soit autorisé par son maître. Cet objet de soumission m'excite tout autant que mon soumis.

MHBslave - Le port de la cage est rapidement devenu un souhait partagé entre maître et esclave. Il n'a pas été facile de trouver une cage parfaitement adaptée à la morphologie de mon pénis et de mes testicules. Mon sexe est continuellement rasé pour faciliter la mise en place de la cage, mais mon scrotum est de forme assez compacte, et il fallait trouver une cage et un anneau adaptés à cette particularité. Ainsi, le design et le matériau constitutif de la cage ont joué un rôle très important dans le choix du modèle final. Je dois remercier mon maître de m'avoir permis de tester plusieurs cages pour finalement retenir le modèle le plus adapté. J'ai donc essayé plusieurs types de cages : en métal, en plastique (transparent, noir, rouge) et même une cage dont l'ouverture ou la fermeture est commandée à distance. Le principal problème se situait autour du scrotum, et il y avait souvent un problème d'échauffement et de brûlure à la base des testicules. Le modèle que je porte actuellement est en plastique noir assez ergonomique qui évite le problème mentionné ci-dessus. L'anneau qui entoure mon scrotum est de taille moyenne et maintient mes testicules parfaitement en place.

Masterhairybear – Je me souviens des débuts de chasteté de mon soumis. Ce n'était pas évident, car mon soumis était hyper excité de porter sa cage. Il devait attendre que son excitation physique soit passée pour pouvoir la mettre, mais petit à petit cette excitation physique a disparu, et seule l'excitation cérébrale est restée. Maintenant, physiquement, il n'est plus excité par sa cage et peut facilement la mettre. Mais son excitation mentale est restée hyper présente, et c'est ce que j'aime, car il sait que cette cage représente la domination permanente de son maître sur sa sexualité.

MHBslave - Cette cage m'a appris à dompter mon excitation. Je peux maintenant la contrôler lorsque je porte cette cage. En revanche, lorsque la cage est installée, tout stimulus sensuel, sexuel ou cérébral continue à me procurer de l'excitation. Celle-ci est alors contenue dans la cage, sans permettre à mon pénis de se développer. Cette érection empêchée renforce mon excitation et me renvoie directement à ce que je suis : un esclave, entièrement soumis à mon maître. Par cette contrainte permanente, je ressens continuellement le contrôle qu'elle exerce sur l'expression physique, émotionnelle et cérébrale de mon excitation et de ma privation de jouissance.

Mais paradoxalement, cette contrainte crée et me fait ressentir un certain confort, allant même jusqu'à me rassurer. Sachant que mon sexe est ainsi sagement rangé dans sa cage, cela me procure un sentiment de confort et d'apaisement. On pourrait dire qu'avec la coercition mentale et sexuelle, je ressens un bien-être physique. J'ai même demandé à mon Maître de réduire la taille de la cage pour ressentir davantage la contrainte à la base du pénis ; cette contrainte devient un confort. Avec ce modèle légèrement plus petit, mon pénis appuie en permanence sur mes testicules, qui sont alors parfaitement dissociés, modifiant la forme initiale de mon scrotum. D'une forme compacte, on passe à deux volumes distincts contenant chacun des testicules. Ce changement de forme est aussi la marque de mon maître sur mon corps et sur mon appareil génital externe, presque comme s'il m'imposait un tatouage permanent. Sauf que ce tatouage est non seulement visible, mais je le ressens à chaque instant.

Lorsque je porte mon accessoire de soumission préféré, je suis conscient de le porter et je me sens connecté à celui-ci de manière continue. Pas un seul instant ne m'éloigne de mon Maître. Constamment, un geste, un comportement quotidien, une émotion me ramène à la contrainte qu'il procure. C'est, par exemple, le cas lorsque je me rends à un urinoir et que je dois positionner mon sexe d'une certaine manière pour viser juste, ou descendre mon slip sous les fesses, en ayant des chances d'être vu dans cette situation par une autre personne dans les toilettes. Il y a aussi le risque de révéler une bosse sous mon pantalon, ou le risque de se faire remarquer quand on passe la barrière de détection de métaux d'un magasin...

J'ai également accompagné mon maître lors d'événements BDSM, et je porte souvent ma cage de chasteté comme seul accessoire. Il me montre, complètement nu avec ma cage, pour renforcer mon appartenance - un collier ou un harnais avec une chaîne me relie aussi physiquement à mon maître. Mais mentalement, je sais que c'est ma cage qui me relie complètement à lui.
MasterHairyBear- Tout comme pour mon soumis, j'aime le montrer complètement nu en laisse, avec son sexe en cage. C'est ce cadre qui me fait bander, quand mon soumis est obligé de subir la douleur de son sexe en cage, son pénis ne pouvant pas se déployer en toute liberté et beauté. Je dois admettre que le pénis de mon soumis est d'une beauté incroyable. Même moi, son maître, ne peux résister à sa beauté, à son appel constant à jouer avec lui. Dès lors, je prends un grand plaisir à torturer mon soumis en l'excitant au maximum, car je sais que son sexe est en cage et que la douleur de sa non-érection sera de plus en plus difficile à supporter.

MHBslave – Lorsque je suis exhibé, j'affronte le regard des autres, et mon sexe contenu dans la cage les informe de mon exclusivité sexuelle envers mon maître... Cette cage est aussi un dernier rempart contre la nudité complète, un peu comme un bandeau sur les yeux, sauf que dans ce cas, la cage renforce mon identité, contrairement au bandeau qui effacerait mon identité en me rendant méconnaissable. En effet, ma cage, à elle seule, affirme et renforce pleinement mon identité aux yeux de tous, mais la seule identité qui compte vraiment pour moi, c'est celle de soumis de MasterHairyBear. Lui seul a le contrôle sur ma sexualité et sur ma jouissance.

Masterhairybear- Quel plaisir de rappeler ainsi à mon soumis son appartenance sexuelle totale à son maître, et le fait que seul son maître peut le faire jouir. Et quand le maître lui dit de jouir, c'est peu de le dire, car dès qu'il est libéré, le sexe de mon soumis se déploie en toute liberté et beauté. En effet, après plusieurs jours d'enfermement dans cette cage qui interdit à mon soumis de bander et d'éjaculer, le seul désir de mon soumis est de laisser son pénis s'exprimer.

En conséquence, le maître peut désormais masturber le sexe de son soumis et le faire jouir jusqu'à 4 fois en 3 heures, afin de totalement vider ses testicules et sa prostate, au point que la dernière éjaculation est sèche, et que rien ne sort de son sexe.

Que le soumis le veuille ou non, c'est le maître qui décide quand, comment, le nombre de fois, et où le soumis peut jouir.

MHBslave – Lorsque mon maître libère mon sexe, j'ai le désir immense d'être en érection et d'éjaculer. À ce moment-là, si mon maître me masturbe, il est entendu qu'il satisfait pleinement mon désir. Au début, c'est le cas, mais bientôt le maître continue cette masturbation une, deux, trois, quatre fois même – avec une éjaculation à chaque fois, jusqu'à la dernière goutte ! Mes testicules sont complètement vides. Ce vidage total est aussi assimilé pour moi à une privation de jouissance future. Ainsi, dans cet état, en cage, mon pénis ne peut plus jouir ni éjaculer. Ne plus avoir le contrôle sur tous ces aspects de ma sexualité et les confier à mon maître, voilà ce qui est au cœur même de mon plaisir.

Masterhairybear - Je pense, et je suis convaincu, que cette cage de chasteté apporte autant de plaisir à mon soumis qu'à moi-même, son maître - le plaisir de la soumission imposée par un maître dominant qui aime dicter sa volonté.

MHBslave - Ma cage n'est pas vraiment la mienne. C'est elle qui me rappelle à chaque seconde que j'appartiens, sans limite, à mon maître et que je me soumets entièrement à lui.


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