L’importance de la taille : Comment le SPH m’a donné de l’assurance
depuis
Recon News
06 novembre 2025
Par NikeShoxBoy
J'ai attendu que cela arrive.
J'ai vu suffisamment de porno, de films et de séries télévisées pour savoir que les hommes avec un plus gros pénis sont censés avoir plus de rapports sexuels. Plus votre pénis est gros, plus vous êtes viril, plus vous inspirez le respect, plus vous êtes doué au lit et plus vous avez de privilèges. C'est un booster de confiance en soi naturel. J'ai donc attendu pendant toute ma scolarité au lycée. Même lorsque mon médecin m'a dit que je ne dépasserais pas 1,75 m, j'ai espéré, prié et supplié pour que mon pénis de 14 cm grossisse. (Je me serais contenté de 15 cm). Mais il en a été autrement. Au sujet de la taille moyenne de mon pénis, j'ai entendu trois réponses clichées. Premièrement : peu importe sa taille, ce qui compte, c'est comment tu t'en sers. Deuxièmement : tu ne peux pas le changer, fais avec. Troisièmement : les passifs veulent des pénis plus gros.
Ai-je déjà été confronté à un rejet catégorique en raison de la taille de mon pénis ? Oui. J'ai même discuté avec des hommes, en ligne ou en personne, qui m'ont dit que leur pénis de 16,5 cm était trop petit pour les passifs. Cela m'a fait réfléchir aux hommes aux micro-pénis, ou avec un plus petit que le mien. Je pense qu'il y a un parallèle entre les types de corps et la taille du pénis dans les milieux gays urbains. Il existe une norme à Los Angeles ou à New York concernant les types de corps idéaux qui est plutôt risible, en dehors des centres urbains. La « scène » est en proie à la dysmorphie corporelle. Certes, l'essor du contenu pour adultes DIY a fait apparaître différents types de corps et tailles de pénis, ce qui est une bonne chose. Mais cela n'a pas égalisé les chances autant que ça le devrait.
Les hommes qui ne sont pas bien montés compensent de différentes manières : mains, bouche, gode-ceinture, autres jouets, etc. Pour beaucoup de gens, cela foncionne, que l'on soit actif ou passif. Pour d'autres, rien ne vaut une grosse bite bien épaisse et juteuse... et actif ou passif, une grosse bite est essentielle pour une satisfaction optimale. J'ai lu sur Internet que des hommes ayant un pénis de 15, voire 18 cm optent pour une chirurgie d'allongement du pénis juste pour gagner quelques centimètres supplémentaires, ou un dernier centimètre qui les rendra plus désirables en tant qu'actif, afin de répondre à une norme culturelle irréaliste concernant le type de corps et la taille du pénis. Et je me demande... « Cette chirurgie a-t-elle vraiment été un succès ? »
Mon physique moyen et ma bite moyenne m'ont découragé de dominer autant que je le voudrais. Au fil des ans, j'ai rejeté des passifs potentiels, j'ai menti en disant que je n'étais pas polyvalent et j'ai prétendu n'être que passif... Au point que je n'ai plus aucun intérêt à dominer, vraiment. Et quand je fantasme sur la domination, j'imagine toujours que j'ai une plus grosse bite. Ce n'est la faute de personne d'autre que moi. J'ai intériorisé les normes corporelles irréalistes de notre culture. On part du principe que moins vous êtes musclé, plus vous êtes petit et mince, plus vous êtes enclin à être passif. On part du principe que les vrais actifs alpha sont grands, musclés et bien membrés. C'est une idée fausse. Il est intéressant de conceptualiser le fait que les chubs ou les bears, dont on suppose que le pénis est caché par la graisse corporelle, peuvent être très bien montés. Les hommes musclés avec peu de graisse corporelle peuvent avoir des bites moyennes voire petites. Sans oublier que les mecs bien montés peuvent avoir un mauvais rythme de pénétration, alors que des mecs aux bites moyennes à petites peuvent très bien mieux baiser s'ils savent comment s'y prendre. Les stéréotypes existent pour une raison, mais il y a toujours des exceptions.
Je suppose que j'aimerais avoir le choix. Je ne suis pas nécessairement polyvalent actuellement, mais je préfère savoir qu'il y a des mecs qui accepteraient de se faire prendre par ma bite moyenne. Je suis généralement passif ; je suis heureux de me faire sodomiser par des mecs ayant des bites de tailles variées. Mais les voix dans ma tête qui me disent que ma bite n'est pas digne d'être actif persistent. L'humiliation a rongé mon estime de moi. Et dans ma tristesse, j'ai eu du mal à comprendre un kink très particulier : le SPH, ou Small Penis Humiliation (humiliation du petit pénis).
Au fil des ans, j'ai changé d'avis sur de nombreux fétiches. Mais le SPH ? Il m'a fallu beaucoup de temps pour passer de la limite infranchissable à l'ambivalence, puis à une curiosité certaine. Et ce qui est ironique dans mon combat, c'est mon amour de la dégradation. Appelez-moi comme vous voulez. Donnez-moi la fessée. Piétinez-moi. Mettez-moi à rude épreuve. Faites-moi cirer vos baskets ou vos bottes. Mais vous moquer de ma bite ? Directement, mon esprit se dit : « Est-ce que je mérite ça ? » « Pourquoi êtes-vous mauvais avec moi ? » « Merci de me faire sentir comme un sous-homme. » J'ai fini par comprendre que c'était parce que j'avais vraiment honte de la taille de ma bite et de la graisse qui entoure la base de mon pénis. J'ai associé cette honte à l'idée fausse selon laquelle les dominateurs/actifs avec un penchant pour le SPH détestent vraiment les petites bites, alors qu'en réalité, ils adorent les humilier. Si vous dépensez de l'énergie en tant que dominateur/actif pour vous moquer de la petite bite de quelqu'un, j'aime à penser que c'est parce que vous l'apprécier. Et pour le soumis/passif, c'est excitant.
Du point de vue d'un dominant/actif, le SPH est une poussée d'adrénaline. C'est un boost pour l'ego. Cela fait partie de la catégorie « différence de taille » du fétiche. Mais qu'en est-il du point de vue d'un soumis/passif, comme moi ? Comme je l'ai déjà dit, il m'a fallu un certain temps pour m'habituer à cette idée.
On suggère depuis longtemps que le kink et le fétichisme, lorsqu'ils sont pratiqués correctement, peuvent être cathartiques. Plusieurs théories tentent d'expliquer pourquoi ou comment un certain fétichisme ou kink se manifeste. Il n'est pas difficile d'imaginer pourquoi un homme pourrait avoir honte de la taille de son pénis, surtout s'il est petit, ou intérioriser la honte que lui fait ressentir quelqu'un d'autre. Savoir qu'il existe des dominants/actifs qui non seulement s'intéressent aux soumis/passifs ayant un petit pénis, mais qui les recherchent ou sont excités par eux, permet au soumis/passif de considérer son pénis comme un atout plutôt que comme un obstacle au plaisir. De plus, cela donne au soumis/passif la possibilité de contrôler le récit. Un élément SPH permet au soumis/passif de dicter la manière dont il fantasme que l'humiliation devrait se dérouler. Si le dominant/actif est excité par le petit pénis, cela donne plus de pouvoir au soumis/passif.
Pour moi, personnellement (étant donné que mon pénis est de taille moyenne et pas particulièrement petit), la façon dont je m'identifie au SPH diffère peut-être de celle des hommes ayant un micro-pénis. Je n'ai pas ce qu'on pourrait appeler un « petit pénis » ou un « bout de pénis ». Comme il est de taille moyenne, il est en quelque sorte banal. Ce n'est pas pour susciter la pitié, mais simplement pour dire que mon pénis n'entre dans aucune de ces deux catégories. Oui, comparé aux hommes très bien montés, le mien est petit. Mais sur une échelle, il n'est pas assez petit pour être considéré comme micro.
Je me connecte au SPH à travers la simulation de jeux de rôle liés à l'âge. J'aime que ma bite moyenne soit rabaissée comme celle d'un jeune garçon. Même si je ne joue pas le rôle d'un garçon, j'aime que ma bite soit traitée et rabaissée comme telle, car c'est humiliant d'être dans le corps d'un homme avec une bite de la taille de celle d'un ado. Par exemple, si mon dom/actif disait quelque chose comme « Ta petite bite a l'air de ne pas avoir fini sa puberté en même temps que le reste de ton corps » ou « Regarde cette bite de garçon ; je parie que je peux la faire couler rien qu'en te montrant à quoi ressemble celle d'un vrai homme », cela m'exciterait.
Il convient de noter que toutes les personnes qui sont excitées par les hommes ayant un pénis plus petit ou qui recherchent ce type d'hommes n'ont pas forcément un penchant pour le SPH. De même, tous les hommes ayant un pénis de taille moyenne à petite n'ont pas forcément un penchant pour le SPH. Pour beaucoup, la taille du pénis n'a tout simplement aucune importance.
Mais une question fondamentale se pose. S'il existe le SPH, existe-t-il aussi le BPH ? C'est-à-dire Big Penis Humiliation (humiliation du gros pénis). Je pense que oui. Même si la règle est la suivante : plus le pénis est gros, plus on reçoit d'éloges. Du point de vue d'un dominant/soumis, cependant, l'idée de trouver comment humilier un homme doté d'un gros pénis est intrigante et excitante.
La chasteté est la première chose qui me vient à l'esprit. Trouver une grande cage pour engloutir entièrement la bite bien pendue d'un mec et se moquer de lui en lui disant que sa grosse bite est inutile et qu'il n'a donc plus aucune raison valable de me dominer ? Fort ! Une autre option qui mélange SPH et BPH. Du point de vue du mec bien membré, celui-ci peut apprécier le frisson psychosexuel d'être dominé par un mec avec une bite moyenne à petite. Au lieu d'humilier son partenaire, il admire sa petite bite, et il renvoie l'humiliation vers lui-même pour avoir pris son pied en étant dominé par celle-ci.
Cela dit, si la société valorise généralement les gros pénis, valorise-t-elle aussi les pénis énormes ? Autrement dit, que se passe-t-il si le pénis d'un homme est trop gros ? Pour beaucoup d'actifs qui aiment les défis ou qui ont un fétiche pour les « bites de cheval », pouvoir chevaucher un gros pénis et étirer son trou est excitant. Mais beaucoup de passifs ont des limites. Pour certains, la taille idéale se situe entre 15 et 18 cm. Pour d'autres, tout ce qui dépasse 23 cm est une limite. J'imagine qu'un homme avec un très gros pénis s'est peut-être entendu dire qu'il était trop gros et que son pénis n'était donc pas attrayant, celui-ci pouvant blesser son partenaire. J'ai également réfléchi à l'idée que lorsqu'un homme a une bite trop grosse, il n'a aucun contrôle sur elle. Il en va de même pour un homme avec une micro-bite, où il n'y a « rien » avec quoi travailler, ou un homme avec une bite de cheval qui a « trop » à faire, et cela devient accablant. C'est comme si son pénis avait sa propre volonté et faisait ce qu'il voulait de son propre chef. En d'autres termes, il est trop gros et ne fonctionne pas correctement. J'aime à penser qu'il existe des hommes bien membrés avec un côté soumis qui prennent leur pied lorsqu'un homme plus petit humilie leur gros pénis.
J'espère personnellement que cet article encouragera le débat et la discussion, en particulier pour ceux qui ont peut-être honte de la taille de leur pénis, qu'il soit trop petit, trop gros ou simplement moyen. N'oubliez pas : c'est votre pénis. La relation que vous choisissez d'avoir avec lui est la seule qui compte. Ne laissez personne influencer négativement vos sentiments à l'égard de votre pénis. Si tant est, le SPH et le BPH existent parce qu'à la base de l'humiliation se trouve l'appréciation.
*** Si vous souhaitez partager une expérience fétichiste dans un article, veuillez envoyer vos idées ou une première ébauche à : social@recon.com
Partager